Jean-Louis Gampert (1884-1942)
Nature morte au coquillage et citrons, 1928
Huile sur toile
Signée en haut à droite : JL Gampert ; datée au revers : 1928 ; signée et titrée sur le châssis : Nature Morte J.L. Gampert
38 x 46 cm
La composition de cette nature morte démontre clairement le grand intérêt de Gampert pour les arts décoratifs. Savamment juxtaposés, les différents objets choisis sont mis en résonnance en fonction de leur impact visuel. L’artiste, qui réalise aussi de nombreux cartons de tapisseries et des papiers-peints pour la maison Grandchamp, aime intégrer à ses ensembles des étoffes aux riches motifs qui lui permettent de s’exercer aux arts décoratifs.
Après avoir connu une courte période cubiste, poussé par son ami le français Roger de La Fresnaye, Gampert revient rapidement à un style plus classique. Peintre, dessinateur, graveur et illustrateur, il réalise aussi bien des costumes et des décors de théâtre sous l’impulsion de Maurice Denis que des fresques, comme celles de l’abside de l’église de Corsier (GE), entre 1923 et 1924.